Les objectifs de la grainothèque

Les objectifs de la grainothèque dépassent le simple échange de semences.
C’est un outil de partage qui permet de développer le jardinage et les liens sociaux, mais aussi de préserver la biodiversité et la souveraineté alimentaire.

En ce sens, la grainothèque permet de porter un regard nouveau sur les semences.

Maintenir la biodiversité et protéger l’environnement

La grainothèque offre une alternative à l’achat de graines auprès de semenciers industriels, elle participe à la sauvegarde de la biodiversité.
De plus, le fait de récolter ses propres semences permet de sélectionner les variétés réellement adaptées au terroir.

Favoriser l’accès à une alimentation saine pour tous

Le troc est le fondement même de la grainothèque.
Alliés au développement des jardins collectifs et urbains, la production de ses propres semences et leur échange favorisent l’autonomie alimentaire. De plus, les produits issus de graines locales non hybrides F1 offrent généralement une qualité bien meilleure que celle des produits industriels standardisés. Ils sont souvent plus riches en nutriments et ont plus de goût.

Renforcer les liens sociaux, créer des opportunités de partage et d’échange

La grainothèque crée des opportunités de rencontres et d’échange de savoir, savoir-faire et expériences entre personnes d’horizons, d’âges et de sexes différents.

Sensibiliser les citoyens à la lutte pour la liberté d’échanger et de produire ses semences

L’échange de graines et la récolte de ses propres semences sont des pratiques qui existent chez les paysans et les jardiniers depuis des millénaires. Or celles-ci sont aujourd’hui menacées par l’évolution de la législation (interdiction pour les professionnels de récolter leurs propres semences pour la majorité des variétés inscrites au catalogue officiel) et par l’inondation du marché des semences par les hybrides F1 qui donnent des plantes aux graines dégénérescentes.
La grainothèque permet de lutter pour la liberté des semences et pour le maintien de notre autonomie alimentaire.

Références issues du site www.partageonslesjardins.fr